Tu te souviens que récemment, je me suis fait laseriser la face, et que pendant les jours qui ont suivi le barbecue, je faisais très peur à voir ? Et bien après être restée planquée chez moi sans voir personne pendant 4 jours, il a bien fallu que je réintègre la civilisation.
Mon intervention a eu lieu un jeudi soir et je suis retournée au bureau le mardi qui a suivi. Je t’avoue que ce matin là, je ne faisais pas la maline devant mon miroir, car même si l’aspect « j’ai mis ma tête dans la machine à panini » s’était bien atténué, j’étais encore loin d’être présentable. Ma peau était encore très rouge, il y avait encore ses vilains ronds écarlates un peu partout sur mes deux joues.
Mais bon, je n’avais pas été prise en traitre, le dermato m’avait prévenu que je ne retrouverai pas une peau normale avant plusieurs semaines, mais qu’avec du maquillage, je pourrais limiter les dégâts.
Une semaine avant mon intervention, je m’étais donc mis en quête d’un correcteur bien costaud.
J’avais d’abord pensé à un correcteur vert pour camoufler les rougeurs, mais bon, il faut rajouter du correcteur neutre par-dessus, et sachant que j’ai déjà une couche hyper épaisse de crème + de l’écran total en guide de base de maquillage, je voulais limiter le nombre de produits pour éviter le plus possbile l’effet plâtre. J’ai donc rapidement abandonné l’idée du correcteur vert.
Ensuite, j’ai pensé au Dermablend, tu sais le fameux fond de teint de Vichy qui a fait le buzz il y a quelques mois grâce à sa pub démente avec Rico Genest, l’homme zombie, et ses tatoos. Sauf que ce fond de teint, je le connaissais déjà, je l’utilisais pendant ma grosse période d’acné et je ne le trouvais pas si couvrant que ça, à moins de multiplier les couches, ce que je voulais justement éviter à tout prix.
Je me suis donc tournée vers le Full Cover de Make Up Forever, un correcteur de teint dont la réputation n’est plus à faire, et dont la spécificité est d’être à la fois très fin et hyper pigmenté, ce qui lui donnerait un pouvoir couvrant très intense tout en restant discret.
C’était l’occasion de voir ce qu’avait réellement ce produit dans le bide, et pour être honnête, mes attentes étaient limitées. Avec la tête que je me tape, s’il pouvait améliorer les choses, ce serait déjà pas mal.
Donc ce matin là, après avoir mis ma crème hydratante, j’avais cette tête là :
J’ai commencé par appliquer une couche de mon fond de teint habituel, le Double Wear d’Estée Lauder, qui a une couvrance forte et qui tient toute la journée. Ma hantise étant d’arrivée au bureau avec une tête à peu près correcte mais qui se désintègre au fil des heures.
Ce fond de teint, pourtant assez couvrant, n’a pas réussi à faire disparaitre ces horribles points rouges.
J’applique donc le Full Couver sur les zones à camoufler.
Je remarque d’abord qu’en effet, très peu de produit suffit, mais qu’il faut le travailler vite car il se fige assez rapidement. Je réussi a bien l’estomper, aucune démarcation n’est visible. Non seulement le produit ne se voit pas, mais surtout, miracle, alléluia, plus un seul point rouge à l’horizon. Mais quand je ne te dis plus rien, ce n’est plus rien du tout. Regarde plutôt :
Le produit n’a pas bougé de la journée (il est waterproof et longue tenue). A 19h, toujours rien à signaler. Mes copines, qui s’attendaient à me voir revenir en mode Scareface, n’en croyait pas leurs yeux. Le maquillage, tout comme mes cicatrices, étaient simplement invisibles.
Le soir en me démaquillant, et donc en redécouvrant ma peau pourrie, je me suis dit que quand même, la cosméto, ce n’est pas qu’un truc de pouffe narcissique qui ne sert qu’à te faire dépenser tes sous chez Sephora. Quand tu as un vrai problème (en l’occurrence, le mien est temporaire mais je pense à ceux pour qui ce n’est pas le cas) et qu’un produit te permet non seulement de le cacher, mais surtout de « te présenter au monde » en toute confiance et en te sentant bien dans ta peau, ça change quand même la vie !
Voila, je n’ai rien d’autre à ajouter si ce n’est : Make up forever, je me prosterne devant toi et te bénis sur sept générations.